L'estomac est un organe de l'appareil digestif. Il est situé dans la partie supérieure et médiane de l'abdomen (région épigastrique). Il fait suite à l'œsophage et précède le duodénum. L'estomac participe à la digestion.

90 % des cancers de l'estomac sont des adénocarcinomes.

On estime le nombre de nouveaux cas de cancers de l’estomac en France métropolitaine en 2018 à 4 657, dont 65 % chez l’homme.

Le cancer de l'estomac est associé à plusieurs facteurs de risque, notamment, une gastrite chronique principalement liée à une infection par la bactérie Helicobacter pylori, le tabagisme, une alimentation riche en produits salés et pauvre en légumes et fruits frais, des antécédents de cancer de l'estomac dans la famille ou encore une prédisposition génétique augmentant le risque de développer un cancer de l'estomac.


Découverte du cancer

Le plus souvent, le cancer de l'estomac est évoqué devant les symptômes suivants : douleurs localisées à la partie haute de l'abdomen (épigastralgies), nausées et vomissements répétés, altération de l'état général (perte d'appétit, fatigue, amaigrissement), dysphagie, saignements gastro-intestinaux et/ou anémie chronique. Plus rarement, il est décelé lors de la surveillance de la gastrite biermérienne, devant une thrombose veineuse profonde et/ou une embolie pulmonaire ou encore au cours d'un examen d'imagerie de l'abdomen.

Le diagnostic comprend un examen clinique et une endoscopie de l'estomac et de l'œsophage au cours de laquelle sont effectuées des biopsies. Il est confirmé par les résultats de l'examen anatomopathologique des cellules ou des tissus prélevés dans l'estomac.

Un scanner thoraco-abdomino-pelvien permet d'évaluer l'extension de la maladie.


Les traitements

Le choix des traitements est adapté à votre situation. Il est discuté lors d'une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) qui réunit plusieurs médecins de spécialités différentes (gastroentérologue, chirurgien, etc.).

Dans les cancers localisés, le traitement de référence est la chirurgie. Elle consiste à retirer tout ou partie de l'estomac (gastrectomie totale ou partielle). Une chirurgie de reconstruction est pratiquée dans le même temps pour rétablir la continuité du tube digestif.

Une prise en charge nutritionnelle est recommandée avant le traitement chirurgical.

Plus rarement, le traitement endoscopique peut être une alternative à la chirurgie. C'est le cas pour les cancers superficiels.

Pour les formes localement avancées, la chimiothérapie avant et après la chirurgie est le traitement de référence.

Différents protocoles de chimiothérapie associant un ou plusieurs médicaments peuvent être proposés pour ralentir voire arrêter la progression du cancer.

La chimiothérapie seule peut contribuer à ralentir le développement de la maladie, à soulager les symptômes (diminuer les douleurs notamment) et à améliorer la qualité de vie. Elle est le traitement de référence pour les cancers métastatiques.


Prise en charge globale, suivi pendant et après le traitement

L'équipe qui vous prend en charge est constituée de professionnels de différentes spécialités: gastroentérologue, chirurgien, oncologue médical, pathologiste, diététicien...Ces professionnels travaillent en collaboration au sein de l'établissement de santé dans lequel vous recevez vos traitements et en lien avec votre médecin traitant et les professionnels de santé de proximité.

Votre prise en charge est globale et comprend tous les soins et soutiens complémentaires dont vous pourriez avoir besoin pendant et après les traitements tels qu'un soutien psychologique pour vous et vos proches un accompagnement social ou la surveillance de l'état nutritionnel avec pesée régulière. Ainsi, le cancer et ses traitements peuvent avoir des conséquences sur votre alimentation. Un accompagnement nutritionnel peut vous être utile pour prévenir, dépister ou traiter une dénutrition ou à l’inverse un surpoids.

Par ailleurs, même durant le parcours de soins, l’arrêt du tabac est toujours bénéfique. Il influence positivement la tolérance aux traitements et le pronostic de votre maladie. Et cela que votre cancer ait été diagnostiqué il y a longtemps ou tout récemment.

La pratique d’une activité physique adaptée contribue aussi à améliorer votre qualité de vie tout au long du parcours de soins et la réponse aux traitements.

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